L'ambition initiale de réformer en profondeur le « social transport » via la mission Liebermann a fait long feu. Qui peut jurer, parmi les participants au groupe de travail, croire encore à une remise à plat d'un cadre jugé trop complexe ? Décidément, la simplification des règles n'est pas le fort du secteur. La démarche se limitera, au mieux, à une « simple » redéfinition du temps de travail. Et encore, faudra-t-il y parvenir. Les fédérations professionnelles étaient à l'origine de cette demande. Elles semblent aujourd'hui marquer le pas. Par crainte de bâtir une nouvelle usine à gaz ? Le rapport remis au secrétaire d'État aux Transports fait surtout apparaître les limites de l'exercice. Telle que conçue par les partenaires sociaux, la réforme « n'aboutirait qu'à des résultats limités en termes d'allégement du coût du travail ». Sauf à ce que les pouvoirs publics s'engagent sur des exonérations de charges plus incitatives. Le « hic » : le Gouvernement se refuse tout net à mettre la main à la poche sans garanties quant à la possibilité d'un accord conventionnel. Il n'est donc d'autre choix que d'avancer. Dans l'immédiat, les services de Domi
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