Novatrans (130 M€ de chiffres d'affaires et 6 M€ de pertes) a le « privilège », pour la troisième fois depuis 2005, de faire l'objet de spéculations sur son devenir. Le spectre du dépôt de bilan plane et l'agitation récurrente autour de Novatrans, porte-drapeau d'un mode opératoire marginal, est repartie de plus belle. Pourtant, l'entreprise encore dirigée par René Petit n'est pas seule à «payer l'ardoise» d'une activité ferroviaire en plein marasme. Lorry Rail, avec 8 ME de pertes d'exploitation pour 6 M€ de recettes, et Naviland Cargo, aux comptes inconnus (mais qu'on n'imagine guère plus brillants !), ne se portent pas mieux. C'est dans ce contexte que la SNCF, premier actionnaire avec 38 % du capital de l'opérateur de transport combiné, par la voix de Pierre Blayau, clame sa volonté d'en prendre la majorité. Les mauvais résultats en 2008 ont déclenché les hostilités, que la nécessaire augmentation de capital, à hauteur de 7 M€, a accentuées. Des actionnaires aux épaules larges s'opposent sur les conditions financières et le partage du pouvoir! Faut-il rappeler que Novatrans est détenu par Charles André pour 20,1 %, par Norbert Dentressangl
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