Le « juste prix » est devenu cette boîte noire de l'économie actuelle portée sur les rabais et les soldes. Et bientôt le troc ? Invariablement, dans les reculs de chiffres d'affaires constatés depuis janvier (le plus emblématique a été divulgué par Norbert Dentressangle, fin avril), trois explications reviennent comme un leitmotiv : la baisse des volumes traités (- 5 à - 20%), un « pied de facture» gazole moins copieux et... la guerre des prix. Malgré les réductions de voilure appliquées et revendiquées et les contractions de moyens, les prix de transport piquent du nez, à quelques exceptions sur des marchés spécifiques, au premier appel d'offres. En ces temps de disette, le maintien de parts de marché domine les raisonnements, le chiffre d'affaires passant en priorité sur la rentabilité. Gare ! L'option, pour risquée qu'elle soit, ne peut s'affranchir de la connaissance fine du prix de revient. Un minimum. Elle n'est plus la seule condition pour survivre (imagine-t-on encore certains chefs d'entreprise attendre le bilan pour savoir s'ils ont ou non dégagé des bénéfices !). La connaissance en temps réel de l'évolution des coûts d'exploitation s'impo
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