L'ancien patron de la SLTR-Rogès (73) devra répondre des chefs d'inculpation suivants : abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée, banqueroute et abus de confiance. Il encourt entre 3 et 10 ans de prison et des centaines de milliers d'euros d'amende. Nouveau rebondissement dans le feuilleton de cette entreprise savoyarde que les juges de la brigade financière surveillaient depuis le dépôt de bilan le 2 août 2007. « La justice démontre qu'elle peut faire correctement son travail et donner de la dignité aux salariés de la SLTR, dont le tiers (sur 300) n'a pas retrouvé d'emplois depuis la liquidation de l'entreprise le 22 octobre dernier », commente Antoine Fatiga, représentant de la CGT Transports, en Savoie. Patrick Rogès se savait dans le collimateur (L'OT 2487). Il est le deuxième acteur mis en examen et écroué dans l'affaire Rogès-Tech Logistics, du nom de cette société spécialisée depuis trois ans dans la reprise d'entreprises en difficulté avec des méthodes jugées
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