LE GRAND VERTIGE

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Aucun secteur d'activité n'échappe à la spirale de baisse de l'économie espagnole. Elle s'est traduite par la disparition de 20000 entreprises du transport de marchandises depuis novembre. Rendez-vous au SIL du 2 au 5 juin, à Barcelone, pour s'en rendre compte (1).

Les indicateurs économiques sont déjà très alarmants en eux-mêmes, autant que les prévisions d'évolution pour les prochains mois. En se remémorant la situation de l'Espagne il y a seulement un an, la chute apparaît vertigineuse : en douze mois, le pays est passé d'une croissance record de 3,8 % à une récession de 2,9 % au cours du premier trimestre 2009.

Crise économique, montée en flèche du chômage, baisse du pouvoir d'achat, écroulement d'un marché immobilier fondé sur des prêts hypothécaires à long terme, coup d'arrêt à la consommation, aggravation du chômage... La spirale est connue, mais nul ne sait comment l'arrêter. Le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero tente ces jours-ci de parer au plus pressé avec une nouvelle batterie de mesures (lire encadré) qui ne rassure absolument pas les transporteurs. « Réduire de 5 % l'impôt sur les

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