Il est 17h ce mardi 2 juin. La maison de la Chimie, à Paris, vient de se vider de ses quelque 500 transporteurs venus de toute la France pour dire « oui à une Europe équitable, non à un transport low cost ». Sous un soleil radieux, le cortège s'ébranle. À sa tête, Patrick Vermot-Desroches et Jean-Christophe Pic, coprésidents de la FNTR, Philippe Grillot, président de TLF, la casquette Boss vissée sur la tête, et Catherine Pons, présidente de l'Unostra. De la rue Saint-Guillaume au Secrétariat d'État aux Affaires européennes, il n'y a pas 300 m. La marche se veut silencieuse : ni mots d'ordre, ni slogans. A 17 h 25, les quatre leaders patronaux pénètrent dans l'enceinte du secrétariat d'État. Ils sont reçus par le chef de cabinet du ministre. Lequel - « un signe qui indique qu'il prend au sérieux les questions posées par la profession sur l'harmonisation européenne », pense-t-on à la FNTR - viendra se
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