Quand il manque 250 000 euros par mois, on est obligé de passer en revue tous les postes où l'on peut réaliser des économies. Depuis décembre 2008, notre chiffre d'affaires a baissé de 30 %. La baisse est ramenée à 15 % si l'on déduit la sous-traitance. Nous sommes en effet passés de dix tractionnaires à un seul. Nous travaillons avec tous les grands noms de la messagerie pour de la ramasse sur la région lyonnaise et l'affrètement qui génèrait 22 % de notre CA en 2008 ne représente plus aujourd'hui que 10 %. Pour limiter à 12 le nombre des licenciements, nous avons dû demander à nos salariés de solder leurs congés de 2008 et de prendre deux semaines de vacances en hiver. De décembre à mi-avril, nous avons immobilisé entre 4 et 6 PL, du jamais vu ! Enfin nous avons gelé nos investissements, nous n'avons renouvelé cette année que 2 véhicules contre 10 les années précédentes. Nous avons perdu des marchés parce que nous avons refusé de faire du dumping comme certains de nos concurrents qui ont baissé leurs tarifs de 10 % voire de 20 %. L'un d'eux a emporté un marché à hauteur de 550 euros, soit 0,8 euro du kilomètre, quand nous en proposions 680. N
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