Forcément, l'information n'est pas passée inaperçue dans le monde du transport qui court après le juste à temps ! Au début juin, La Poste, par la voix de son président Jean-Claude Bailly, a fait savoir publiquement qu'elle voulait renoncer au J + 1 pour le courrier, d'ici à 2011, et opter pour un J + 2 garanti à la bonne adresse. Mis en cause, le J + 1 serait de plus en plus coûteux, demandant une organisation pléthorique (comprenant des avions de nuit) et contraignante. Le message qui justifie l'initiative se veut environnemental : un délai de deux jours permettrait de réduire le nombre de transports et, par conséquent, les émissions de gaz à effet de serre, en phase avec les objectifs du Grenelle de l'environnement. Politiquement, l'argument peut porter et, dans le transport routier, facilement soumis à la vindicte populaire, doit être considéré comme vecteur d'image. Dans le droit fil, doit-on imaginer que cette position, à contre-courant mais surfant sur une tendance de fond, puisse faire tache d'huile et être reprise par d'autres opérateurs soucieux de faire des économies écologiques ? Non, pour deux raisons. La première relève de la position unique
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?