La menace des contrôleurs terrestres d'effectuer des vérifications « zélées » et des actions « ciblées » visant (abusivement ?) des entreprises françaises (L'OT 2509) a provoqué des réactions courroucées, parvenues jusqu'à notre rédaction. L'intersyndicale des contrôleurs des transports terrestres, qui a réuni trois bannières (UNSA, FO et CGT), recherche l'appui des transporteurs routiers pour revendiquer des effectifs supplémentaires, que les pouvoirs publics tardent à leur autoriser. Elle rappelle l'engagement public de Dominique Bussereau d'augmenter de 20 000 le nombre des contrôles annuels, de pair avec la création de 50 postes supplémentaires de contrôleurs. D'où la menace du zèle, qui peut aussi avoir un effet boomerang... Pour autant, le mouvement de protestation s'inscrit dans le cadre du cabotage qui fait peur. Le spectre du « low cost » associé à une spirale des prix à la baisse ne fait rire personne. Tous les coups seraient permis de la part d'opérateurs peu scrupuleux, face à des services de contrôle qui disent ne pas être en capacité de démasquer les « fraudes organisées ». Depuis le 1er mai, sept nouveaux pays de l'Est (Estonie
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