Créé en 2004, l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) a pour mission de coordonner les investigations en matière de vols de marchandises, d'assister les enquêteurs des brigades de recherche départementales, de diriger les enquêtes d'envergure et d'assurer les échanges avec les services étrangers dans son domaine de compétence. Vaste programme. « Notre travail est partiel puisque les statistiques n'intègrent pas les plaintes non déposées », assure le lieutenant-colonel José Montull. « Nous travaillons sur les déclarations des chefs d'entreprises victimes de délinquance et nous n'avons pas toute la connaissance des vols perpétrés. » Sans animosité aucune envers cet office, certains analystes restent sceptiques. « Les chiffres de l'OCLDI ne reflètent pas la réalité et ne veulent rien dire », assure Jean-Jacques Richard, le président de la commission sûreté de TLF. « Il est évident que le «chiffre noir» des vols de fret est colossal en nombre de faits et en millions d'euros. » « Nous sommes demandeurs d'informations mais les gros chargeurs ne communiquent pas leurs chiffres », se défend José Montull. À l'évidence, on
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