« Tout est question de reprise ou non de l'activité. Une hausse du prix des carburants signifierait que l'économie est repartie. Le cabotage ne me paraît pas un vrai danger, contrairement à la concurrence tarifaire exacerbée. Des entreprises envisagent des actions en justice pour prix abusivement bas, mais les services de la DGCCRF sont complètement saturés. Concernant les fonds propres, et au vu des dernières déclarations de capacité financière, nous ne constatons pas d'hémorragie particulière. Pour le moment. Pour une entreprise en difficulté, une se porte bien. Celles de moins de 10 véhicules font preuve d'une meilleure capacité de résistance car elles se serrent davantage la ceinture. A la DRE, notre marge de manoeuvre est limitée par un cadre réglementaire inchangé. Nous informons et temporisons. En cas de mauvaise passe conjoncturelle, nous renouvelons les licences pour un an. Notre inquiétude porte sur la fin 2009 et le début 2010. Aux entreprises qui ont obtenu un répit d'un an s'ajouteront celles qui ont connu une mauvaise année 2009. La situation risque d'être difficile à gérer ».
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