« La rentrée ne pourra qu'être difficile pour les employeurs comme pour les salariés. Les congés atténueront le manque d'activité estival même si, dans beaucoup d'entreprises, ils ont été pris de manière anticipée. Nous nous retrouverons donc au pied du mur en septembre-octobre. Tous les grands groupes sont à la veille de plans sociaux alors que les PME ont déjà procédé aux licenciements. Seul amortisseur : les départs en CFA des « papy boomeurs » à peine leurs années de conduite validées. Éviter la casse de l'emploi est notre priorité. Dans un deuxième temps seulement se pose la question des salaires car nous ne voulons pas mettre les entreprises un peu plus en difficulté. Il faut trouver des compromis et nous acceptons d'attendre la fin d'année pour les négociations de branche avec application des revalorisations au début 2010. Cette position nous paraît cohérente et pragmatique ».
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