Il est un peu tête en l'air. Du style à oublier sa sacoche ou ses clés dans le train. Et la gestion n'est pas vraiment sa tasse de thé car il ne supporte pas la routine. Joël Le Coq s'est d'ailleurs sauvé bien vite du service comptabilité de Calberson où il a démarré sa carrière. Mais, pas d'inquiétude, les fonds de l'OPCA Transports dont il vient de prendre la présidence sont sous bonne garde : « il sait bien s'entourer » assure l'un de ses camarades de la FGTE-CFDT. Reconnu comme fin négociateur, ce quinquagénaire n'aime pas les conflits de personnes, mais peut aller à la bagarre s'il le faut. Il a démontré sa ténacité au moment de la signature du Contrat de progrès, face aux doutes d'une partie de ses troupes. De même qu'il a assumé le rôle d'opposant à la « ligne CFDT » qu'a joué sa fédération au plus fort des années Notat. En 2003, il ne barguignera pas : s'il a quitté la CGT bien longtemps auparavant, ce n'est pas pour y retourner ! Actuel représentant de la fédération des transports au bureau confédéral de la CFDT, il a conservé une vraie affection pour le monde routier. Ce qui ne l'empêche pas de militer pour le changement. Comme au
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