« Cette décision des entreprises n'est pas à prendre à la légère. C'est un signal fort vers les pouvoirs publics et les élus locaux pour que notre région bénéficie des mêmes dérogations accordées à la Bretagne, commente Christiane Audic, secrétaire générale de l'Anea (Association normande des entreprises alimentaires). Ce déplacement géographie est leur réponse pour ne pas perdre leur compétitivité ». Pour une entreprise réalisant un chiffre d'affaires de 100 M€, l'association évalue le surcoût économique lié à l'écotaxe à 1 M€ ! En Basse-Normandie, l'industrie agroalimentaire représente un volume transporté de près de 31 Mt par an. « Et nous estimons être dans la même configuration géographique et technique que nos voisins bretons », argumente la secrétaire générale de l'Anea. Cet avertissement est d'autant plus sérieux que ces in
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