L'O.T. : Comment les pratiques de mobilité interne ont-elles évolué ces dernières années ?
Annette Soulier : Depuis dix ans, rien n'a fondamentalement changé. Malheureusement, la mobilité interne demeure toujours une question annexe dans l'esprit de bon nombre de directeurs des ressources humaines. Dans la plupart des cas, ils jouent le jeu parce qu'il le faut, mais n'anticipent pas suffisamment les enjeux qu'elle sous-tend. Souvent, elle est perçue comme un exercice plus difficile et périlleux que le recrutement externe. Certes, la démarche présente des risques mais bien préparée, elle peut rapidement révéler toute sa pertinence. De son côté, le monde du travail a connu des évolutions considérables. Sur certains métiers, la pénurie de candidatures fait rage ne laissant d'autre choix aux DRH que de dénicher la perle rare dan
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