La reconnaissance dans la poche

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Le 1er septembre, le ministère du Travail a dit « oui » à la requête publique de l'OTRE.

Organisation professionnelle représentative du TRM. Dix ans après sa création, l'OTRE a reçu la bénédiction des pouvoirs publics : la reconnaissance est acquise. « Nous ne sommes plus que dans l'attente du document officiel », déclarait Gilles Mathélié-Guinlet à L'OT, le 1er septembre. Le ministère du Travail a admis le caractère national de la représentativité de l'OTRE, au terme de plusieurs mois d'enquêtes sur le terrain. Ne reste donc plus qu'à obtenir l'adoubement du secrétariat d'État aux Transports, attendu en fin de semaine. Une simple formalité.

Il aura fallu près de dix ans et d'interminables procédures et actions de lobbying pour que l'organisation fondée en 2000 par Jean-Pierre Morlin, Jean-Pierre Ducournau et Aline Mesples obtienne le sésame tant convoité. Une victoire obtenue au terme de longues batailles avec le « Grand frère », la FNTR, dont l'OTRE deviendra une émanation le 4 octobre 2000, après l'exclusion de 17 syndicats départementaux de la FNTR. Cette lutte pour la reconnaissance constituait

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