Les sociétés d'autoroutes et le Gouvernement ne sont pas parvenus à s'entendre sur le plan de «relance verte», a indiqué Xavier Huillard, administrateur-DG de Vinci, le 1er septembre. Le deal : les premières investissaient pour améliorer les performances environnementales de leurs réseaux. En contrepartie, les pouvoirs publics leur accordaient un prolongement de la durée des concessions. Selon le ministère de l'Ecologie et du Développement durable, les propositions des sociétés n'ont pas été à la hauteur de leurs engagements qui portaient sur 1,5 milliard d'euros. Vinci - qui gère un peu moins de la moitié du réseau concédé - «s'était engagé à investir 550 M€ » soutient pour sa part Xavier Huillard. Lequel regrette que l'Etat ait «renoncé unilatéralement à ce projet totalement cohérent avec les objectifs du Grenelle de l'Environnement et du plan de relance».
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