Les instructions respectives suivent leur cours mais Patrick Rogès et Dominique Boig ont été remis en liberté. Contre le versement d'une caution de 300 000 € pour le premier, poursuivi pour abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée, banqueroute et abus de confiance. Sous contrôle judiciaire pour le second, poursuivi, pour sa part, pour faux, usage de faux, abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée et banqueroute. Patrick Rogès a quitté le centre de détention d'Aiton (73) le 7 août, après 87 jours d'incarcération. « Je respecte la justice de mon pays bien que je n'en pense pas moins », confie Patrick Rogès, qui estime que « la mafia chambérienne (tribunaux, Medef, syndicats et journalistes) a achevé (son) travail en (le) faisant enfermer trois mois ». L'ancien patron savoyard fait l'objet d'une enquête judiciaire dans le cadre de la liquidation controversée, en octobre 2008 et janvier 2009, de ses entreprises (la SLTR-Rogès et Dilas) sur fonds de mouvements de capitaux (800 000 €) qualifiés
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