Un an après le dépôt de bilan retentissant prononcé le 4 septembre 2008 (L'OT 2468), où en est l'Unostra ?
C. P. : Le juge du tribunal de grande instance de Paris nous a accordé plusieurs périodes d'observation. Notre dossier passe en audience début octobre. Face à nos difficultés financières passagères, nous avons depuis lors mis en place un plan d'économies en faisant notamment davantage travailler nos unions régionales et nos administrateurs. Comme c'est le cas chez nos consoeurs, nos partenaires financiers souffrent de la crise et sont donc plus difficiles à convaincre de nous soutenir. Et le nombre, important, d'entreprises qui disparaissent réduit le volant de nos cotisations. Pour le reste, l'Unostra compte aujourd'hui 12 unions régionales. La Franche-Comté et l'Est ont disparu(1). Le Nord s'est reconstitué et la Bretagne est en cours de renouvellement. La vie continue pour l'Unostra.
Quel est le moral des entreprises sur le terrain ?
C. P. : Fin 2009, les transporteurs vont rediscuter les prix avec leurs clients, auxquels il va falloir expliquer l'impact de la taxe carbone. Dans la foulée, en 2011, se profile l'éco-taxe. Dans les deux ans qui viennent,
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