Une décision qui a provoqué la colère des salariés, ces derniers voyant dans cette reprise le retour d'anciens patrons qui ont « provoqué la faillite » de Serta (L'OT 2514), la conduisant jusqu'au dépôt de bilan le 27 novembre 2008. Dans la foulée du jugement du tribunal, syndicats et salariés ont voté la poursuite du blocage du site de La Vaupalière (« le blocage normand », ironise Jean-Pierre Villemin, délégué syndical central CFDT de Serta). Plus question donc, comme ils l'ont fait fin août, de menaces de pollution d'un affluent de la Seine ou d'explosion de bonbonnes de gaz. Le conflit se déplace sur le terrain judiciaire. « Nous avons l'intention d'interjeter appel pour que les autres offres de reprise soient prises en compte », déclare Jean-Pierre Villemin. Pour mettre toutes les chances de leurs côtés, les salariés et leur avocat entendent contester la décision par le volet financier de la reprise formulée par SRF (le repreneur a proposé 20,1 k€ pour l'acquisition de
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