Son arrivée n'est pas étrangère à la grande réforme du fret que l'opérateur national présentera en conseil d'administration le 23 septembre. Une réorganisation en profondeur, passant notamment par une réduction drastique de l'activité wagon isolé -les syndicats annoncent une réduction de 60 à 70 % des trafics-, son transfert partiel vers des opérateurs de proximité et la création de filiales pour opérer les trains massifiés, loin d'être indolore pour les cheminots de Fret SNCF. Selon les organisations syndicales, la réforme se traduirait par la destruction de 4000 à 6000 postes d'ici deux ans dans la branche. Chiffre que la direction de la SNCF ne confirme pas. Si ces fermetures de postes se confirment, le premier gros dossier « mobilité » que Jean-Pierre Auber aura à gérer sera bien celui-là. Lui qui, dans les années 1990, a déjà conduit plusieurs reconversions industrielles et sociales (Chausson, Cre
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