Le discours présidentiel du 10 septembre dernier (L'OT 2516) a le mérite de fixer le « signal-prix » aux entreprises comme aux ménages. A compter du 1er janvier 2010, le prix de la tonne de CO2 sera de 17€¤. Si l'objectif est bien de modifier le comportement des transporteurs pour lutter contre le réchauffement climatique, Nicolas Sarkozy n'a pas rassuré les décideurs économiques. « Tout cela est flou, affirme-t-on à la FNTR. Parce que la question de la compensation reste entière. » Certains s'emploient pourtant à décrypter le message présidentiel. « La taxe carbone va se traduire par une majoration de la TIPP », avance Charles de Courson, député de la Marne (Nouveau Centre). Toute la question est de savoir si elle sera répercutée au consommateur c'est-à-dire le client. » Autre interrogation soulevée par le parlementaire : « mon inquiétude, c'est que ce n'est pas une taxe additionnelle négociée dans un cadre européen. » Autrement dit, cette taxe risque de générer un différentiel de compétitivité entre la France et les autres États membres. L'incertitude devrait être levée dans les prochains jours par un énième arbitrage élyséen. Reste �
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