PARADOXES...

Un milliard d'euros par an ponctionnés avec l'écotaxe, à partir de 2012. Quelque 400 millions, avec la taxe carbone, encaissés dès l'an prochain. Voilà les recettes nouvelles que le gouvernement se prépare à engranger, qui visent directement le transport routier. Premier paradoxe : Dominique Bussereau n'a pas voix au chapitre ou si peu. Le secrétaire d'État aux Transports devra se frotter aux organisations professionnelles sans pouvoir leur donner des gages. Jusqu'où les entreprises de TRM peuvent-elles supporter le développement d'autres modes ? Dans le même temps, mais non par provocation, une « enveloppe » de sept milliards est promise pour le fret ferroviaire, présentée avec éclat par Jean-Louis Borloo. Avec ce 2^ème paradoxe : le réforme passe par une réduction de la messagerie ferroviaire (les fameux wagons isolés !) qui, mécaniquement, « remettra » des camions sur la route, ce qui tout autant mécaniquement augmentera les recettes de... l'écotaxe et de la taxe carbone. Fallait y penser ! Pour quelques observateurs avertis, les grands travaux de l'État, touchant aux infrastructures, sont les leviers de relance de l'économie, inscrits dans une vision