Le 21 septembre, la STRL a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Pontoise. Selon son dirigeant, Thierry Pothet, cette défaillance a été occasionnée par la défection inattendue des banques. « En juillet dernier, dans le cadre d'une réunion à la Banque de France, nous avons conclu un accord avec les banques pour une restructuration du besoin en fonds de roulement à hauteur de 500 k€ remboursable sur 24 ou 36 mois et garantie à 90 % par Oséo, explique Thierry Pothet. L'enveloppe était destinée au financement de notre croissance. Le même jour, les banquiers m'ont demandé le remboursement des autorisations de découvert bancaire dont je disposais sur 12 mois. Ils me donnaient d'un côté ce qu'ils me reprenaient de l'autre ». Une réunion avec les banques est alors programmée pour le 25 septembre sur la question du « BFR ». Elle n'aura jamais lieu. « Plus de son, plus d'images. Impossible d'avoir un banquier en ligne », assure le P-dg de STRL. Pressé par le temps et
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