156 sites logistiques bloqués. 300 entreprises de TRM ciblées. 3 000 militants syndicaux mobilisés dans cinq grandes villes de France. Des plans de transport chahutés pour plusieurs jours chez quelques gros opérateurs. Les trois syndicats de salariés (CFDT, CGT et CGC) à l'origine de cette action - ils revendiquent plus de 60 % des effectifs syndiqués du TRM - parlaient de « carton plein » à l'issue de cette nuit blanche. Un « premier avertissement, y compris en direction du gouvernement qui joue double jeu », disent-ils, destiné à ramener les organisations patronales autour de la table des négociations interrompues au printemps dernier. « Si d'ici la fin du mois d'octobre, nous n'avons pas obtenu gain de cause en tout premier lieu sur la question des salaires et des frais de déplacement (L'OT 2516), nous passerons à la vitesse supérieure », avertit Maxime Dumont (CFDT). « C'est-à-dire à une nouvelle mobilisation, mais cette fois-ci avec la participation également des
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