D'abord l'Université de TLF les 21 et 22 octobre à Marseille, non loin du Vieux port ; puis le 64e Congrès de la FNTR à la Cité des Sciences, à Paris. Les deux points d'orgue, réguliers à l'automne, auront forcément une tonalité particulière cette année et donneront le tempo des prochaines semaines. Pour trois raisons. Il y a en premier lieu le contexte politique lié à la fiscalité environnementale. La perspective de la taxe carbone (à partir du 1er janvier 2010), à ne pas confondre avec l'écotaxe en 2012, échauffe les esprits dans les milieux industriels et économiques. La méthode qui a prévalu à sa création provoque en partie le tollé. Les entreprises de transport devraient être directement épargnées. Mais cette mise à l'écart ne sera pas forcément confortable. La taxe carbone contient cette certitude : elle va compliquer les relations commerciales entre chargeurs et opérateurs, tel un catalyseur de mauvaise humeur qui ne manquera pas d'apparaître au sein des assemblées de TLF et de la FNTR. Il y a ensuite le paysage syndical en mouvement, marqué par l'envergure prise par l'OTRE et l'adhésion de l'Unostra nationale à la FNTR. La nouvelle donne
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