Depuis qu'il a rejoint l'OTRE, Pascal Debruyne est un homme apaisé. Fini ces longues heures de batailles internes contre Catherine Pons et une politique qu'il jugeait contraire aux intérêts de l'Unostra. Celui qui mena en 2008 la fronde des anti-Pons se réjouit, dit-il, d'avoir eu deux fois raison. La première en ayant fait le choix de l'OTRE, « reconnue », et la seconde en annonçant que « Catherine Pons vendrait l'âme de l'Unostra à la FNTR ». L'ancien patron de l'Unostra Nord-Pas-de-Calais siège aujourd'hui au directoire de l'OTRE, dont il est vice-président. Cet empêcheur de tourner en rond assure ne pas courir après les honneurs. « Tu deviens une cible dès que tu es en tête de liste. Trop peu pour moi », clame-t-il. Volontiers agitateur, Pascal Debruyne ne s'encombre pas de superlatifs pour dire tout le bien qu'il pense de quelqu'un. À 45 ans, le patron d'Atalante Transports (de mobile home et marchandises générales) déclare ne s'intéresser « à rien ». « Je n'ai pas le temps ». Ce père de deux garçons ne se connaît aucun vice : ni cigarette, ni alcool. Derrière son engagement pour la défense du transport routier, Pascal Debruyne avoue satisf
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