En 35 ans, le nombre de raffineries a été divisé par deux en France passant de 24 en 1975 à 12 aujourd'hui, la moitié détenue par Total qui produit 54 % des raffinés nationaux suivi d'Esso avec 18 % et deux unités. Derrière, les lignes ont beaucoup bougé avec la sortie de Shell et de BP du paysage français. Le premier a cédé ses raffineries à Reichstett et à Petit-Couronne au suisse Petroplus et celle de Berre au néerlandais Lyondellbasell, tandis que BP a vendu la sienne à Lavéra à l'anglais Inéos.
À l'origine de 30 % des raffinés produits en France, l'arrivée de ces trois acteurs a pourtant peu bouleversé les schémas de transport en place. Ils continuent à alimenter BP qui a conservé sa distribution nationale par st
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