L'OT : Pour quelles raisons votre union a-t-elle refusé d'adhérer à la FNTR ?
A. F. : La décision a été compliquée à prendre. 95 % de nos adhérents (150) et administrateurs ont choisi de ne pas rejoindre la FNTR. Il y a eu un « non » catégorique. Ils ont en outre affiché la plus grande défiance vis-à-vis de Catherine Pons. Les adhérents se sont en effet sentis trahis par elle. Politiquement, nous ne parlons pas le même langage que la FNTR. L'Unostra est composé d'anciens de la FNTR. Nous en sommes partis il y a 50 ans : nos adhérents ne sont pas motivés pour y retourner aujourd'hui. La FNTR n'est pas présente sur le moins de 3,5 t, le transport de voyageurs, le déménagement... alors qu'en Ile-de-France, nous avons beaucoup de membres issus de ces secteurs. Le rapprochement aurait eu une petite chance (qui sait ?), si les choses s'étaient déroulées autrement. Mais elles se sont faites dans notre dos, sans que nous soyons informés. L'Unostra Ile-de-France était la vitrine de l'Unostra nationale, par sa situation géographique et la dimension de ses membres.
Quel peut être l'avenir de l'Unostra Ile-de-France ?
A. F. : Pour le moment, nous l'ignorons. Nous
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