L'acronyme n'a pas eu le temps d'exister qu'il est déjà enterré et le principe d'une taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) avec lui. Le sort de cet impôt, vilipendé en raison de son montage « usine à gaz », a été scellé sans émoi le week-end dernier par amendement à l'Assemblée nationale, dans le cadre du projet de loi de finances 2010. La suppression de la TGAP a été justifiée par Christine Lagarde, ministre de l'Économie, au motif que le dispositif était « mal compris par les milieux professionnels » et au profit de la taxe carbone sur le gazole (applicable aux véhicules de + 7,5 t) plus simple à mettre en place. Comme il se doit, l'annonce de cette suppression a été diversement appréciée. Satisfaction mesurée du côté de la FNTR, TLF et de l'Unostra. Et plus affichée du côté des chargeurs pour qui la suppression de cette TGAP est une « grande victoire » (dixit Christian Rose, de l'AUTF). Ces derniers avaient relevé sa nocivité au plan économique, ajoutée au risque in fine de contraintes qui auraient pollué les relations commerciales, à l'approche des négociations tarifaire 2010. Le collectif anti-TGAP, rassemblant des repr�
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