Accueil froid, applaudissements timides ou tout juste polis, murmures dans les rangs parsemés d'amertume et propos frondeurs au fond de la salle : Dominique Bussereau, malgré son statut de secrétaire d'État chargé des Transports, n'a pas eu droit à la standing ovation lors du dernier congrès de la FNTR. Celui qui a connu des assemblées plus fraternelles et des mines moins patibulaires a dû se contenter d'un auditoire tendu, faute d'avoir convaincu et rassuré. Mais Dominique Bussereau peut-il, en son intime conviction, encore rassembler ses énergies sur des dossiers qui touchent aux recettes de l'État (l'innovation n'a jamais fait défaut au moment de créer des taxes !) et qui lui échappent ? Son avenir est flou. Candidat malgré lui à la présidence de la Région Poitou-Charentes, il va devoir combattre de haute lutte pour remporter son duel face à Ségolène Royal, en mars prochain. Le résultat de cette échéance de portée locale ne restera pas neutre au plan national et dans le prochain gouvernement qui naîtra du scrutin des régionales. Vainqueur, Dominique Bussereau pourra quitter Paris dans la bonne humeur. Vaincu, il sera prié de préparer ses valises san
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