Je refuse intellectuellement la taxe carbone. Il n'est pas normal que le gouvernement commence par nous taxer. La taxe va nous pénaliser : à 4 centimes, c'est 30 % de ma marge et 1,2 ou 1,3 % d'augmentation de mes charges. Comment aller voir ensuite nos clients pour augmenter nos tarifs ? Ils vont nous répondre que nous avons une réduction de notre taxe professionnelle. Nous serons dans le brouillard au 1er janvier ! D'abord faisons nos efforts d'économie d'énergie, rationalisons notre parc de véhicules et après j'accepterai peut-être la taxe carbone. Il faut d'abord inciter les entreprises à développer une politique de maîtrise de leur énergie. Je vais donc signer la Charte de réduction des émissions de CO2 en faisant porter l'essentiel de l'effort sur la formation des conducteurs à l'éco-conduite car c'est toute la chaîne cinématique qui se trouve à ce moment-là impactée : moins de coups de frein, moins de pression sur l'embrayage pour démarrer... J'estime qu'un formateur interne n'a pas la puissance d'un moniteur extérieur, mais son coût est élevé. Mon projet est donc d'examiner avec TLF comment nous pourrions nous regrouper à cinq ou six transporteur
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