Les services de la santé au travail l'affirment : on observe chez les conducteurs routiers deux fois plus de cas d'obésité, de cholestérol ou de tabagisme que dans d'autres professions. Du coup, le taux de maladies cardio-vasculaires s'y avère bien plus élevé. S'y ajoutent différentes formes d'addictions qui ne sont pas sans conséquences sur la santé des salariés et, partant sur la conduite routière. Le métier, solitaire et soumis à des horaires décalés, favorise les dérapages tels que les comportements alimentaires aberrants, les heures de repos insuffisantes, les addictions aux nouvelles technologies, note ainsi Stéphane Taussig, délégué de la FNTR Auvergne. « Un conducteur qui se met au volant sans s'être alimenté ou en ayant écourté ses heures de sommeil est dangereux », relève pour sa part Xavier Muller, délégué régional AFT-IFTIM. Or, non seulement la loi oblige le chef d'entreprise à veiller à la santé de
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