Le schéma que Marfret, groupe marseillais, fait fonctionner entre Marseille et Lyon, Le Havre et Paris, ou entre Le Havre et Rouen, n'a pas séduit dans l'embouchure de la Loire, entre Nantes et Saint-Nazaire. La liaison était pourtant soutenue par le Grand Port Maritime de Nantes. Il avait payé l'acheminement de la barge en provenance d'Angleterre. « Nous voulions un barging fluide dans le port mais le modèle économique s'est avéré trop tendu surtout en pleine crise », souligne Bruno Hug de Larauze, P-dg de MTTM, logisticien et coprésident de la Chambre d'Industrie et de Commerce. Philippe Bardaud, P-dg de SNAT, souligne la sous-estimation par Marfret du coût des pré et post-acheminements. Marfret regrette surtout le déclenchement d'une guerre des prix avec les transporteurs : « Nous avons fini par facturer l'aller-retour à 170 € en incluant les ruptures de charge. Même à ce prix-là, nous ne passions plus face aux prix de la route ». La compagnie se dit « déçue » et ajoute que la place port
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