La profession routière pourrait économiser 133 millions d'euros par an si elle adoptait les préconisations du rapport Liebermann. C'est ce qu'a signifié fort opportunément le secrétaire d'État aux Transports, lors du congrès de la FNTR, le 29 octobre. Sont-ils assez bêtas ces transporteurs pour cracher sur une telle manne alors que les taxes leur tombent du ciel. Sauf que... la mission confiée au parlementaire a tourné court et que les pouvoirs publics partagent avec les partenaires sociaux la responsabilité de cet échec. La démarche nécessitait à l'évidence un investissement ministériel. Financier comme moral. Or, sur les deux tableaux, le ministère a joué a minima. Entre autres pistes, le rapport propose d'alléger le coût du travail en transformant les équivalences en heures de disponibilité. Avec l'impératif d'exonérer de charges patronales l'indemnité versée à ce titre. Peu pressé de délier les cordons de la bourse, Bercy a donc conditionné son soutien à un hypothétique accord entre les partenaires sociaux. Sans fournir les moyens de graisser les rouages de mécanismes grippés par les habitudes. D'un côté, les syndicats entendent monnayer to
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