L'OT : Un grand nombre de transporteurs ont eu à pâtir ces derniers mois des effets de la réduction, voire de la suppression de la couverture dont ils bénéficiaient précédemment auprès de leurs fournisseurs par votre intermédiaire. Avez-vous cherché à réduire votre risque dans le secteur des transports ?
Florian Delbarre : Nous n'avons jamais eu d'approche globale et ne prenons jamais de position sur un secteur tout entier. Ce serait nous couper d'un fonds de commerce. Nos décisions ont certes des incidences. Mais à l'origine de ces décisions, il y a des critères. Nous ne sommes pas responsables des baisses d'activité. Nous avons en revanche une responsabilité contractuelle vis-à-vis de nos clients, qui consiste à éviter qu'ils aient une créance impayée.
Avez-vous adopté une position de principe à l'égard des sociétés de création récente ?
Alain Estrade : En situation de crise, nous regardons les capacités de résistance des entreprises. Nous nous intéressons en particulier à la capacité bénéficiaire et à l'autonomie financière. Malheureusement, dans le secteur des transports, il y a beaucoup de sociétés de création récente constituées av
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