L'OT : Quel regard portez-vous sur l'évolution de vos relations avec vos clients transporteurs depuis le début de la crise ?
Arnaud Pathiaux : En 2008, la très forte appréciation du gazole a provoqué de premières perturbations, les assureurs-crédit n'ayant pas toujours suivi les demandes d'augmentation de couverture. Ponctuellement, nous avons alors accepté que certains encours ne soient pas couverts à 100 %. Cette année, les perturbations ont cependant été encore plus fortes. Car les assureurs-crédit ont réduit, voire résilié un certain nombre de garanties, nous plaçant dans une situation périlleuse.
Leur position vous a-t-elle paru justifiée ?
A. P. : Dans un contexte de crise qui a particulièrement touché le secteur des transports, elle ne m'a pas paru illogique. J'ai néanmoins été surpris par la volumétrie et la brutalité des retraits. J'ai du mal à imaginer qu'ils aient eu une approche dossier par dossier. Les assureurs-crédit doivent normalement observer un préavis de trois mois en cas de réduction de garanties. Aucun préavis n'est en revanche prévu en cas de résiliation touchant une entreprise qui entre dans une procédure collective. Or ce
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