Petites lunettes rondes d'intello posées sur un regard malicieux et barbiche au vent, Maxime Dumont (45 ans) n'a pas grand chose en commun avec Hervé Dumont, le syndicaliste « ripou » de la série télévisée Caméra Café. A part le goût du calembour. Secrétaire général de la CFDT Transports depuis la fin 2007, il pratique l'art de la litote. Souvent. Sauf lorsqu'il qualifie carrément de « foutage de gueule » les dernières propositions des représentants patronaux. « On n'est pas des gros débiles demandant des choses inatteignables », assurait-il le 7 décembre. Un style direct et sans fioritures qui subsiste de ses huit années d'enseignement ? Ou du monde de l'ambulance ? Il a oeuvré durant deux ans au SAMU international avant de reprendre des études de droit. Le syndicalisme, il le conçoit en une phrase qui ponctue « la Gazette de la route », le bulletin de liaison de l'Union fédérale Route dont il assume la rédaction en chef : « Renoncer, c'est déjà mourir, résister c'est vivre ». Parole de Breton... Le 19 mai, il coordonnait l'organisation du blocage de Rungis. Un tour de chauffe avant les grandes manoeuvres pour le « porte-voix « de l'intersynd
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