DES INITIATIVES EN ACCÉLÉRÉ

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Faut-il voir, dans le fret, l'activisme de la SNCF et de Geodis, d'un seul bloc depuis 2008, comme les prémices d'un ouvrage tentaculaire ? L'opérateur public, appelé à matérialiser la politique de la France en matière de « transport de marchandises durable », a marqué l'année 2009 par deux gros coups. Le premier a visé le rachat de Novatrans, autorisé sous condition le 16 octobre par l'Autorité de la concurrence par le groupe SNCF, obtenu par augmentation du capital et éjection de Norbert Dentressangle, qui lui donne le contrôle exclusif de Novatrans. Le second a concerné l'acquisition de Cool Jet (91), soit 29 fonds de commerce, environ 980 salariés et près de 800 véhicules. Dans les deux cas, la puissance publique a aidé son « champion » à se renforcer dans un domaine clé : l'offre de services en réseau, qu'elle soit routière ou combinée. Du point de vie économique, elle participe au phénomène de concentration, réclamée par la majorité des acteurs, hier présenté comme un levier de conquêtes et aujourd'hui comme un amortisseur de coûts fixes en cette période de disette. Car la réalité est bien connue : tous les réseaux ont besoin de volum

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