Nul ne peut nier l'emprise des institutions européennes sur l'année 2009. Nouveau Parlement à Strasbourg, nouvelle Commission à Bruxelles, entrée en vigueur du Traité de Lisbonne . Si l'on y ajoute l'impact d'une présidence tchèque eurosceptique et celui d'une présidence suédoise focalisée sur la lutte contre le réchauffement climatique (Copenhague), on peut s'interroger sur les retombées immédiates de l'agenda sur le TRM. Année de transition ? En réalité, le tempo institutionnel n'est pas le tempo des entreprises. Lesquelles demeurent frappées par la chute des volumes et la concurrence «low-cost». Pour autant, Bruxelles garde le cap des orientations. Communication sur la «durabilité» des transports, «paquet routier» pour simplifier le quotidien des entreprises et permettre une économie de frais administratifs de l'ordre de 190 M €¤ par an. Politique nécessaire mais non suffisante. Deux dossiers parmi d'autres révèlent l'ampleur des difficultés. Les eurodéputés trancheront-ils la question du temps de travail des conducteurs indépendants ? Les délais de paiements pourront-il être réduits pour améliorer les trésoreries ? A l'évidence, la Comm
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