Il n'y pas que le président de la République à souhaiter oublier très vite 2009 et son cortège d'indicateurs d'opinions défavorables, tant sur son bilan que son image en cette période de crise économique. Les transporteurs routiers, eux aussi, voudraient ne plus voir dans leurs rétroviseurs cette ligne continue de baisses : de volumes (- 5 à - 30 % selon les secteurs), des prix de transport (- 15 à - 25 %), de chiffres d'affaires (jusqu'à - 40 % !) et des effectifs (- 30 000 selon la FNTR), du fait de la hausse du nombre des défaillances d'entreprises (de l'ordre de 2 000 comme en 2008). Alors, dès le 31 décembre, lors de ses voeux à la Nation, Nicolas Sarkozy s'accrochera à la timide reprise pour assurer, très certainement, que la France a mieux résisté que ses voisins européens ces douze derniers mois, qu'elle affronte 2010 sur des bases plus solides et que le pire est donc derrière elle. Et donc derrière lui ! ? Mais cet optimisme n'est pas unanimement partagé. Nombre d'économistes prévoyant une reprise molle et sans créations d'emplois à court terme. Voire même une poursuite de la destruction d'emplois. Le TRM ne fait pas exception, ainsi que le
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