Tous les transporteurs se souviendront de 2009 ! En effet, le secteur de la messagerie a subi une baisse conséquente des volumes traités, crise oblige. Le net recul fut aussi très perceptible en affrètement. L'ensemble des messagers a connu cette spirale négative qui a provoqué un affaissement des chiffres d'affaires, accentué par la diminution de la surcharge gazole. Ce contexte a aussi été propice à une bagarre tarifaire acharnée et parfois destructrice. L'impact sur nos marges ne s'est pas fait attendre. Nous connaissons bien ce mécanisme de baisse des prix issu d'un véritable déséquilibre entre l'offre et la demande, bénéficiant à coup sûr aux chargeurs. De plus, et malgré nos efforts, la part des coûts fixes dans nos prix de revient devient de plus en plus incompressible et ne permet pas d'amortir la baisse des recettes. Ajoutons enfin les difficultés de trésorerie rencontrées par bon nombre de chargeurs avec de réelles conséquences sur la vie de nos entreprises. Fragilité des fonds propres, difficultés accrues en termes de recouvrement... Faut-il, dès lors, voir tout en noir ? Non. La perspective d'une sortie de crise assez rapide doit nous permet
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