Qui sera le Transporteur de l'Année en 2010, élu à la mi-mars à Paris ? La question, pour beaucoup, peut paraître bien anodine au regard des enjeux identifiés en 2010. En voici une liste non exhaustive : la reprise économique sera-t-elle au rendez-vous ? Quel sera l'impact du relèvement des minima conventionnels, signé en décembre, sur les revenus mensuels ? Comment fluctuera le prix du gazole avec ou sans taxe carbone ? Que donnera la multiplication des appels d'offres ? Comment évolueront les prix de transport et les éventuels niveaux de marge ? Les banques, à la vue des premiers bilans, vont-elles serrer la vis ? Quelle valeur accorder aux États généraux proposés par Dominique Bussereau ? Autant d'interrogations, dans la continuité d'une année 2009 chaotique, placées au coeur des entreprises de transport et, indéniablement, sans réponses garanties. Devant cet avenir insondable, la question inaugurale peut donc paraître secondaire sauf... qu'elle détermine, au fond, l'état d'esprit des chefs d'entreprise. La tendance, depuis des mois, est au camouflage, au repli sous la tente. Une attitude compréhensible, dictée par cette grise impression d'être press�
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