Du côté patronal, peut-on dire qu'il y aura un avant et un après 11 décembre 2009 ? Probablement. C'est peu de dire que l'accord social signé par TLF et la plupart des organisations syndicales, sous le regard bienveillant de Dominique Bussereau à quelques jours de Noël, a jeté un froid dans les relations entre l'organisation dirigée par Philippe Grillot et la FNTR, présidée par Jean-Christophe Pic. Les silences du premier sont aussi explicites que les récriminations du second. Le fossé semble devenu béant. Peu le voyaient se creuser aussi vite. En effet, à plusieurs reprises, depuis son élection en 2008, le président de TLF a souhaité que soient mises en place des actions communes sur des dossiers précis, face au gouvernement et en régions. Pas sûr que sa signature apposée au bas de l'accord social soit de nature à favoriser le processus ! Depuis le 11 décembre, les divergences apparaissent au grand jour et la FNTR, avec l'Unostra, ne se prive pas de faire publiquement savoir, chiffres et millions d'euros à l'appui, « tout le bien qu'elle pense » de cet accord express, et avec des mots qui s'éloignent de la diplomatie. Il serait faux de croire que les te
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