Claude Schneider, président national de la branche dépannage-remorquage du CNPA (Conseil national des professions de l'automobile), a suspendu le mot d'ordre in extremis après avoir été reçu le 23 décembre au ministère des Transports. Il y a reçu l'assurance que les demandes présentées par les gardiens de fourrières privées seraient examinées lors d'une réunion de travail à Bercy, en janvier. Ces professionnels, qui exercent le plus souvent en parallèle le métier de garagiste et de carrossier, sont sollicités par les forces de police pour enlever les véhicules en stationnement irrégulier, en assurer le gardiennage et lorsque le propriétaire est introuvable, insolvable ou inconnu (véhicules dits « 3i »), s'occuper de leur démolition. Or, l'indemnisation par l'Etat intervient avec des retards qui grèvent leur trésorerie, se plaignent-ils. Ils demandent donc aux pouvoirs publics de s'engager à couvrir les frais entraînés par les « 3i » selon un strict cahier des charges. Par ailleurs, les tarifs de fourrière dans les villes de moins de 400
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