Le ras-le-bol des routiers

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Les transporteurs ne doivent pas seulement composer avec une conjoncture molle en ce début d'année.

Il leur faut, pour ceux qui opèrent sur les ports, faire avec la coordination de plusieurs facteurs, notamment les répercussions liées aux conditions météo et les grèves qui surgissent invariablement. D'où un certain ras-le-bol. Le port du Havre n'échappe pas au malaise provoqué chez certains petits transporteurs. Le 12 janvier, deux d'entre eux ont joint L'OT, sous couvert de l'anonymat, pour dénoncer leurs conditions de travail dans le port normand. « Depuis le tout début janvier, le port est bloqué par le verglas. La direction n'a pas daigné prendre les mesures de salage des voies. Résultat : le personnel refuse régulièrement de travailler. Il s'ensuit des heures interminables d'attente dans l'enceinte du port, entre les terminaux, s'insurge le premier. Et maintenant, il nous faut subir la grève des dockers. Ce port fonctionne mal : au nom du principe de précaution, on le ferme dès qu'il y a trop de vent, de brouillard ou de monde. Au Havre, tout le monde se tait car si on râle, on risque d'être interdit de port ». Se

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