L'accord social signé le 11 décembre, sur les minima conventionnels (de + 2,9 % à + 4 % selon les catégories) et les frais de déplacement (+ 3 %), n'a pas fini de d'agiter les esprits dans la profession. Et ce n'est pas l'ouverture des États Généraux, le 19 janvier, qui - pour l'instant - donne le change. Cette mauvaise humeur des patrons, tangible au niveau des PME, est moins portée par des raisons de principes (qui peut s'affirmer contre le dialogue social !) que par des motifs économiques, sonnants et trébuchants. Les allégements sur les heures d'équivalence (loi Fillon) seront-ils un baume suffisant ? À voir... Beaucoup de chefs d'entreprises ont cette impression d'être « essorés » (« hachés menus » aurait glosé Audiard). Autrement dit, de se trouver coincés entre la baisse des volumes et la baisse des prix. D'où cette question : que va engendrer l'accord social, une fois étendu à l'ensemble, dans l'évolution des coûts de revient, en partant du fait que la part « personnels » (masse salariale et frais de routes) intervient à hauteur de 40 à 45 % de ces coûts ? Au début décembre, le Comité National Routier (CNR) sur son site internet (
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?