L'OT : Quel est le principal constat de la commission sur la formation professionnelle ?
J-C. C. : Le constat est clair : les sommes engagées chaque année ne vont pas à ceux qui en ont le plus besoin. A savoir d'une part les TPE et les PME, qui créent le développement et l'emploi et d'autre part, les salariés les moins diplômés, dont les parcours sont les moins sécurisés. Il était donc urgent d'inverser la tendance.
Le système manquait aussi de transparence ?
J-C. C. : Je dirais plutôt : de lisibilité...
Pourquoi en est-on arrivé à cette situation ?
J-C. C. : D'abord parce que l'objectif du système en place était essentiellement un traitement social du chômage. Ensuite, il était victime de sa complexité, d'un fort corporatisme - des syndicats patronaux ou de salariés, des administrations ... et de cloisonnement, chacun se cantonnant dans son pré carré. En 2006, les sommes co
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