Au-delà de rapports qui dérangent sur les dérives des dispositifs de financement, les chefs d'entreprise de transport sont surtout préoccupés par l'utilisation de leurs contributions à la formation professionnelle. Dans une branche très sollicitée par les formations obligatoires.
En 2008, plus des trois quarts des stagiaires de la branche Transports ont suivi une FCOS. Autant dire que le passage de trois à cinq jours des nouvelles FCO va peser sur les budgets. « Avec 90 % de salariés conducteurs, ces formations nous mangent déjà presque la totalité de notre budget. Leur allongement rendra plus difficile toute tentative de dispenser d'autres formations », estime Christine Miellet, P-dg des Transports Griset (69). « On étale le beurre sur la tartine », renchérit Lionel Fratta, président du directoire des Transports Feuillet (01). Christine Clément, dirigeante des transports éponymes (51), redoute de « devoir augmenter le budget formation », tandis que Sophie Alloisio, DRH des Transports Axces (38), se demande, elle, « comment parvenir à libérer des conducteurs durant 35 heures »... Si les transporteurs s'accordent à condamner l'allongement des FCO, leurs
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