L'entreprise girondine, reprise par ses salariés après son dépôt de bilan le 4 mars 2008, a subi une conjonction de facteurs qui l'ont fragilisée. « Dès octobre 2008, nous avons subi de plein fouet les effets de la crise, déclare Cédric Omont, l'ancien directeur d'exploitation qui avait pris les rênes et la tête de l'actionnariat de l'entreprise (67 % du capital). Nous n'avons pu obtenir une revalorisation de nos prix. Pire, certains de ces prix ont été revus à la baisse ». Le recul de l'activité et les récentes grèves des dockers ont également eu raison de la santé de cette société spécialisée dans le transport de containers sur les ports de Bordeaux, Le Havre, Fos-sur-Mer, Anvers et Lyon. « Nous n'avions plus de marge de manoeuvre. La seule solution, qui s'imposait pour poursuivre notre activité, était donc la procédure de sauvegarde », indique Cédric Omont, lequel assure que les salariés et lui sont confiants « dans la mesure où nous ne sommes pas en cessation de paiement ». Des mesures
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